"Parcours Croisés"- Chapitre 22
Parcours croisés Mercredi soir
Chapitre 22
Annie
Martina sest déshabillée derrière moi et je la regardais faire dans le miroir . Elle a croisé mon regard et ma souri. Deux jours
on sest parlées pour la première fois lundi soir
elle est capable de me faire le même coup que Véro, daller sasseoir sur les toilettes et
arrête
Elle senveloppe de son paréo
cest le signal
temps de partir
je vais rentrer à la maison
Alain est déjà couché, fau-drait pas que je mincruste
elle est belle
et moi jai une sale tête
alcool, fatigue, il est quoi 2 heures, 3 heures ? je vais partir
jécarte son paréo dun doigt, son petit ventre rond, son mini string transparent qui dessine son sexe
je me garde limage, je la ramène à la maison
quest-ce qui marrive ? pendant 8 ans, rien ! et là
je saute sur Martina sur ma terrasse, je raconte des histoires cochonnes à des inconnus, je rêve de ses mains et je caresse son mec devant tout le monde avec mon pied
lalcool, belle excuse ! je suis pas comme ça ! ben si ma fille, tes comme ça
On sort de la salle de bains et Martina me tire vers le fond du couloir
on va voir Véro ? elle a pris mes mains et ouvre lautre porte
NON ! elle est folle ! cette fille est folle !
Alain dort même pas
pas ça Tina
arrête
-
cest une bêtise Tina
Elle écoute pas, elle écoute rien. Je devrais partir ! et je pars pas
pourquoi ? je me sens tendue, paralysée, tous les poils hérissés
jai froid
Alain a éteint sa lampe, ma jupe tombe, oh ! Tina
mon caraco par terre
mes seins
les cacher ; et je me retrouve à genoux sur le lit
il est chaud, il a les mains chaudes et ses lèvres sur mes seins, douces
jai le ventre serré, je bascule vers lui, mappuie à deux mains sur ses épaules
je le veux
je veux tout, sa peau chaude, ses mains fortes, ses muscles sous mes doigts, qui roulent, durs, je me sens toute petite
embrasse-moi, embrasse-moi .
Il séloigne, mattire, nu sur le lit et je baisse pas les yeux, je le regarderai pas
il mattire dune main et Martina maccompagne, se colle à mon dos, sa main caressant un sein
Martina, je tavais oubliée un instant
Lui face à moi sapproche, ses lèvres, timides, légères
ma main derrière son cou, viens, viens
je lève mes lèvres vers lui, pendue à son cou, ses dents cognent mes lèvres, ouvertes, sa langue
la main de Martina sur mon sein, la main dAlain sur ma joue, ses lèvres sur les miennes, nos langues mêlées, se battent, Tina sur mon ventre, qui serre à pleine main les poils de ma chatte et relâche et caresse, Alain sur mon sein, dur, douloureux
Je veux le toucher, le sentir
son ventre dur, le petit duvet sous le nombril, son souffle qui saccélère sur ma bouche, sa langue plus dure, les poils plus drus sous mes doigts, et Martina derrière moi, la main entre mes jambes, ses seins dans mon dos, menton sur mon épaule :
- Je vais le raser un jour
sera aussi nu que moi
et je me mets à rire, et Alain rit dans ma bouche, et tout se détend, tout dun coup, et je sens le rire de Martina aux mouvements de ses seins dans mon dos :
- Tes folle ! tes complètement folle !
- Ouais je sais
taime le poil, toi !
elle a repris ma toison à pleine main et me secoue.
Alain sest écarté, allongé. Je massois sur mes talons, genoux contre sa taille, sa main sur mon ge-nou.
Ma main descend, main à plat sur son ventre, doigts ouverts encadrant son sexe entre index et majeur, repoussant la verge vers ses cuisses, ma main qui contourne son sexe, et Martina le menton sur mon cou qui ne perd rien de ma caresse :
- Prends ses couilles
prends les dans ta main
tu sens comme elles sont lourdes ? et chaudes ?
la droite est plus grosse, cest drôle
regarde
regarde je tavais dit quil aimait
Je les roule sous mes doigts, cest vrai quelles sont chaudes et lourdes
et son sexe se redresse, traînant avec lui un petit filet mouillé qui sétire dans les poils sur son ventre.
Martina sest reculée , est allée sasseoir, en tailleur, triangle blanc de son string, à hauteur des ge-noux dAlain et caresse sa cuisse, me regardant dans les yeux, tête inclinée sur lépaule. Je mallonge en travers du lit, la joue sur le ventre dAlain, les yeux sur son sexe qui se redresse lentement, venant à ma rencontre. Ma main sur sa cuisse, du bout des doigts, légère, descend, presse la main de Martina et remonte, sinsère entre ses cuisses. Alain écarte un genou, laissant ma main glisser vers lintérieur de la cuisse, mes doigts sur les plis de la fesse, passant sous ses couilles main ouverte pour les soulever, trop grosses pour tenir dans ma main. Son sexe pointe vers ma bouche, se tend, et javance la langue, suçant le filet liquide, jouant sur louverture du méat, provoquant un brusque redressement de la verge, tendue, et javance ma bouche, soulevant ma joue de son ventre pour saisir le sexe tendu, décollé du ventre ; bouche ouverte, mes lèvres se refermant au-delà du gland, et je repose ma joue ; je ne bouge plus ; je goutte la chaleur dans ma bouche ; lèvres étirées ; éprouvant le durcissement par saccades ; le gonflement sur ma langue, contre mon palais ; et je coule sur la main de Martina qui me fouille le ventre à deux doigts
Je me suis agenouillée, un genou entre les jambes dAlain, mains à plats sur ses abdos tellement durs, et jai pris sa verge dans ma bouche, sans le toucher de mes mains ; mes dents fermées sous le gland ; ma langue qui joue sur le filet tendu ; ses doigts sont glissés dans mes cheveux ; et je le prends dans mes mains ; à deux mains ; lune au-dessus de lautre ; et la tête me tourne à limaginer, si grand, si dur, au fond de mon ventre ; ma main, en bas, le serre, à men faire mal aux doigts, lautre main tend et détend la peau souple, descend à toucher lautre main, remonte à toucher mes lèvres, qui aspirent, accompagnant la descente de ma main, écrasant du pouce la boursouflure gonflée
je lève les yeux en le suçant et en le branlant, je surveille de la main la tension du sexe, des yeux ses yeux qui se voilent et jarrête
Cest dans mon ventre que je le veux, au fond de mon ventre que Martina a abandonné que je veux sentir son explosion.
Je mavance au-dessus de lui, à cheval sur lui, venant offrir mes seins à sa bouche et mains sur mes hanches, il me soulève. Cest Martina qui écarte mes lèvres à deux doigts et redresse le sexe dAlain quand il me repose doucement sur lui, tout doucement, me soutenant à bout de bras jusquà ce que mes genoux retrouve le contact du lit, déjà à moitié en moi, déjà pour moi aussi loin que je peux lengloutir ; je me sens
ouverte
étirée, je tremble entre ses mains
et je me couche sur son torse, fesses levées au maximum :
-
attends, sil te plaît
attends
Jai bloqué ma respiration quand il a commencé à glisser en moi et jai du mal à retrouver mon souffle ; jai pas mal, cest pas ça, non
mais je me sens
distendue, et jessaie de me calmer, darrêter le tremblement de mes jambes. Ses mains sur mes reins, pouces sous les os de mes hanches, attendent. Martina assise à côté de moi se penche et embrasse ma joue. Je creuse le ventre, rapproche mes genoux sous moi, mempalant plus profond encore, et Alain commence à bouger, creusant les reins et les remontant vers moi, lentement, et je laccompagne, et je le sens plus profond en moi, bousculant tout dans mon ventre, butant sur lentrée de la matrice et la repoussant un peu plus chaque fois et devant mes yeux fermés je vois ce sexe que je tenais dans ma bouche et mes mains, et je le vois en moi
et je me détends et je mouvre plus grand encore à lui, et je me sens couler, mon sexe inondé, et Alain se rend compte, et sans accélérer, dun mouvement de hanches lent et régulier, il se fait plus ample, sortant plus de mon ventre à chaque fois et revenant buter plus au fond, et cest moi qui accélère, à mesure que la chaleur menvahit, que mes seins durcissent encore et les tétons se tendent. Je me suis redressée, mappuyant des deux mains à sa poitrine et quand je sens la main de Martina descendre vers mon ventre :
- NON !
non, me touche pas
je veux jouir comme ça
non
et jaccélère encore, encore
encore
ouuuui
La vague de plaisir monte, monte, et comme je ne bouge presque plus, et que je me remets à trembler, cest Alain qui me soulève à long coups de reins , et je jouis à longues et profondes contractions, tous mes muscles se resserrant et se relâchant autour de lui, et ça continue
continue encore et encore quand je sens le sexe en moi se durcir encore plus et Alain me soulever du lit et les jets brûlants au fond de mon ventre
et Alain qui reprend ses coups de reins et je jouis toujours, secouée de contractions de tout le ventre
et je mécroule sur lui
respirant très vite, essoufflée et molle, toute molle entre ses bras qui me bercent, sa bouche qui embrasse mes cheveux, ses mains qui soulève mon visage et du pouce chassent les larmes au coin de mes yeux.
Je ne dors pas ; le visage posé sur sa poitrine, enfermée dans ses bras, les yeux fermés. Je sens son sexe en moi se ramollir, son sperme couler doucement de moi. Je ne veux pas bouger, je veux rester là toute la nuit, bercée par sa respiration profonde qui soulève sa poitrine sous ma joue . Depuis quand ? Depuis quand jai été aussi bien ? Il va bien falloir que je remette les pieds sur terre ! mais pas tout de suite, pas encore
demain
on verra demain
Alain soulève un genou, et
il me quitte
sors de mon ventre doucement
avec un soupir
je lève la tête et malgré la faible clarté je vois son sourire quand il soulève la tête de loreiller et membrasse, mordille ma lèvre. Je roule sur le côté enveloppé de son bras sous mes épaules, roule vers Martina qui membrasse à son tour, baiser tendre à lèvres fermées sur mes lèvres, Martina tout en douceur qui lisse mes sourcils et mes yeux dun doigt léger. Je suis blottie entre eux deux ; je me sens
bien
Par-dessus-moi, Martina tend la main vers Alain, caresse sa joue, sa bouche. Il se tourne vers nous et je me retrouve enfermée entre leurs deux corps chaud, sous leurs jambes mêlées sur mes jambes, leurs mains doigts noués sur mon ventre, et
jouvre grand les yeux et je me mets à rire :
- Ooohh
je coule ...
et je ris en sentant le sperme dAlain couler sur les draps, et Martina qui devine rit avec moi, glisse le paréo quelle a enlevé entre mes jambes, le pousse en bouchon sous mes fesses. Alain me pince un sein :
- Je te donne le meilleur de moi-même et tu nen veux pas ?
- Pardon, je garderez tout la prochaine fois, promis !
- Pas tout de suite
laisse-moi souffler un peu !
Martina me pince à son tour :
- Eh ! toi ! faut partager ! pas tout pour toi !
- Toi tu las tous les jours
tu peux prêter un peu, quand même !
- Doucement les filles ! Tarzan a besoin dune pause !
-
si Christophe veut dautres histoires de « première fois »
je saurai quoi raconter
Martina joue avec un de mes seins, montant les doigts vers le téton, le pressant et redescendant doigts ouverts :
- Tu ne cries pas dhabitude ?
-
jai crié ?
Tous les deux sexclament dune seule voix :
- Oh ! oui !
Et Martina dajouter :
- Faut vraiment que Véro ait le sommeil lourd pour pas être accourue !
-
oh
non, cest autre chose
- Dis-moi, alors
cest la première fois avec Alain ? ça je savais déjà
-
non
jai jamais joui comme ça
sans
sans me toucher
-
-
je voulais pas que tu me touches le clito
jai jamais joui comme ça avant
juste en faisant lamour
je connaissais pas
ça montait, ça montait
- Et tas crié !
on aurait dû fermer les volets, chéri, les voisins ont dû sinquiéter !
Je me suis couchée sur le côté, face à Alain, Martina emboîtée dans mon dos, le nez au creux du bras dAlain. Je regarde la main de Martina jouer sur la cuisse dAlain, griffer en remontant sur laine, roulant sa verge sous sa paume, pinçant la peau du scrotum, létirant puis la cajolant, et reprenant son sexe, glissant lindex entre le prépuce et le gland encore humide
En levant la tête, je vois quAlain a fermé les yeux, savourant la caresse dune main connue. Je glisse la main dans mon dos entre nos deux corps ; Martina recule un peu le bassin pour me faciliter le passage et pose son genou sur ma hanche ? je trouve le haut du string, y glisse la main, et le majeur en haut de la fente je commence un lent mouvement du plat du doigt sur son bouton , éprouvant à chaque tour la tige durcie. La main de Martina monte et descend sur la verge, déjà redressée, adoptant exactement le rythme de mon doigt, ralentissant avec moi, accélérant de même, étirant le frein, remontant en serrant, faisant gonfler le gland qui luit doucement à la clarté de la rue.
Je prends mon temps, réglant le rythme de ma caresse à sa respiration à elle dans mon cou, à son souffle à lui sur ma joue, yeux gourmands fixés sur la verge tendue
il est beau, son sexe
grand et fort comme lui
Alain menjambe, sagenouille entre les jambes de Martina soulève ses jambes ; je laide à faire glisser le string ; il pose ses jambes sur ses épaules ; arqué en appui sur les mains, reins creusés et jambes tendues derrière lui, il pousse de son torse les cuisses de Martina qui les tire de ses mains sous les genoux vers sa poitrine ; ses lents coups de reins sont ponctués des expirations plaintives de Martina, et jaccompagne ses poussées de ma main sur ses fesses dures et bombées dAlain, encourageant et le poussant plus loin plus fort, plus vite
Martina halète et gémis, reins soulevés du drap. Je glisse lautre main entre ses jambes, étirent ses lèvres de lindex et du majeur, fait rouler, doigts serrés, la tige du clitoris, plus fort, plus vite
guettant la contraction des mâchoires, les visages crispés de lattente et de la montée du plaisir. Il jouit le premier, un râle sourd au fond de la gorge. Elle gémit, bouche fermée, tremble et se tend, détend ses jambes contre les épaules dAlain, comme pour le repousser et se mord la main en geignant, tête relevée, cou crispé, sagitant de droite à gauche
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